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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 21:53

        Des photos de vacances,

         au printemps dernier .

Histoire de rêver aux prochaines ...

 

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  Et , à l'automne dernier .

 

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Dès que je peux, je vais saluer la mer ...

 

C'est ma participation

chez  Magda  pour sa rubrique

                                  "MINIMAL MANIAC" # 7

  et 

Chez  Sherry ,

dans sa communauté du CASSE TETE DE LA SEMAINE .

Le thème de cette semaine est :  L'eau .


Et , cet extrait de :

                                  De la pluie .

                                                                 Martin Page .

 

 

                               La pluie porte en elle les gènes de l'enfance .

          Nous nous aspergions avec un jet, sautions dans les flaques

          et organisions des batailles d'eau .

                      Bien sûr, car il parait que nous sommes adultes, nous jouons

             les agacés quand, en feignant  une maladresse, nous frappons du

          pied dans une rigole .En vérité les éclaboussures nous enchantent ;

          tant pis pour le pantalon et les chaussettes .L'enfance tombe du

         ciel ; en secret nous nous autorisons à être des souillons .

 

 


 

                                                          

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 18:52

 

Non je ne vous parlerai pas de la neige ..

Mais je pensais à " Noir c'est noir " ;)

 

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C'est ma participation

chez  Magda  pour sa nouvelle rubrique portant sur le minimalisme .  

                                  "MINIMAL MANIAC" # 4

 

 

 Et , l' extrait d'un livre :  

                                                              L'ART DE  

                                                              L'ESSENTIEL

 

                                                       Jeter l'inutile et le superflu pour

                                              faire de l'espace en soi .

 

Plus que le bonheur, la paix .

 

             " Si l'on a trop de choses pour être heureux,

           c'est exactement le contraire qui se produit . "

                                         James Allen .

 

             Se délecter à tous les niveaux apporte à l'existence un nouvel ordre, une structure, une

             cohérence interne merveilleuse, la légèreté ( au sens de  quelque  chose qui ne pèse pas,

             qui allège ) ; cela libère l'esprit des trivialités et des banalités .


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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 19:26

 

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pour Magda  ;la photo de la semaine .

 

    

                                                         On roupille !


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et ma participation à  l' Instant " T " n° 56 chez Nikit@  

 

Bon WE

Bises

 

Proverbe suédois :   " Aie moins peur, espère plus ; mange moins, mâche davantage ;

                                       pleurniche moins, respire plus ; bavarde moins, parle plus ;

                                       déteste moins, aime plus et toutes les bonnes choses seront tiennes ! "

 


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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 00:00

A propos du roman,  

                " La liste de mes envies " de Grégoire Delacourt.

on m'a fait cette remarque .

Mais vraiment non, ce roman n'est pas triste.

 

                     Il est juste ...comme la vie, ou, comme ...le pinson,

              qui n'est pas toujours gai,

              qui est juste " gai quand il est gai et triste quand il est triste ".

    

  Donc, ce livre parle de la vie , de ses bonheurs, de ses malheurs , de ses joies , de son chemin , des virages que l'on prend , des désirs que l'on ose, des envies que l'on liste ...

 Parce que " la vie n'est pas un long fleuve tranquille..."

 

 

"  Extraits # 3 "

 


  Page 111

                   Chaque après-midi, après la sieste, je marchais jusqu'à la plage.

              Une plage inconfortable, couverte de galets. S'il n'y avait pas la

           mer, on aurait dit un petit terrain . A l'heure où j'y suis, quand on

           regarde l'eau, le soleil tape dans le dos. Je mets de la crème. mes

           bras sont trop courts.

              - Laissez-moi vous aider.

             Mon coeur fait un bond. Je me retourne.

             Il est assis à deux mètres de moi. Il porte une chemise blanche, un

        pantalon beige. Il est pieds nus. Je ne vois pas ses yeux à cause des

        lunettes noires. Je vois sa bouche. Ses lèvres de la couleur d'un fruit

        d'où viennent de sortir ces quatre mots audacieux. Elles sourient.

        Alors l'atavique prudence de toutes ces femmes qui ont conduit à moi

        refait surface :

           - ça ne se fait pas.

           - Qu'est- ce qui ne se sait pas ? Moi de vouloir vous aider ou vous,

         d'accepter ?

              Mon Dieu, je rougis. J'attrape mon chemisier, m'en couvre les

          épaules.

          - J'allais partir, de toute façon.  

          - Moi aussi, dit-il.

         Nous ne bougeons pas. mon coeur s'emballe. Il est beau et je ne

         suis pas jolie. C'est un prédateur. Un coucheur. Un sale type, j'en

         suis sûre. Personne ne vous aborde comme ça à Arras.

 

 

Page 139

                  J'aimais ma vie. j'aimais la vie que Jo et moi avions construite.

           j'aimais la façon dont les choses médiocres devinrent belles à nos

           yeux. J'aimais notre maison simple, confortable, amicale. J'aimais

           notre jardin, notre modeste potager et les misérables tomates

           blanches qu'il nous offrait. J'aimais biner la terre gelée avec mon

           mari. J'aimais nos rêve de printemps prochains.

          .../...

                 J'aimais profondément ma vie et je sus à l'instant même où je le

           gagnai que cet argent allait tout abîmer, et pour quoi ?

                 Pour un potager plus grand ? Des tomates plus grosses, plus

           rouges ? Une nouvelle variété de tangerines ? Pour une maison

           plus grande, plus luxurieuse ; une baignoire à remous ? Pour une

           Cayenne ? Un tour du monde ? Une montre en or, des diamants ?

           Des faux seins ? Un nez refait ? Non. Non. Et non. Je possaidais

           ce que l'argent ne pouvait pas acheter mais juste détruire .

               Le bonheur.

              Mon bonheur, en tout cas.Le mien. Avec ses défauts. Ses

           banalités. Ses petitesses. Mais le mien.

                Immense. Flamboyant. Unique.

 

 

 

 

  Je dirais que c'était une belle lecture, et même un roman "coup de coeur "pour certaines de mes copines .

 

Et pour conclure dans la "bonne humeur " et "de bonne heure " 

ou " A la bon'heure ! " ?

                            ( vous avez pris le temps de lire ces courts extraits j'espère )

 

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bises

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 00:00

 

 

    Page 34.

                     Je suis heureuse avec Jo.

                  Ce n'est pas la vie dont rêvaient mes mots dans le journal

        du temps où maman était vivante. Ma vie n'a pas la grâce parfaite

        qu'elle me souhaitait le soir, lorsqu'elle venait s'asseoir à côté de

        moi, sur le lit ; lorsqu'elle caressait  doucement mes cheveux en

        murmurant : tu as du talent , Jo, tu es intelligente, tu auras une

        jolie vie.

                   Même les mamans mentent. Parce qu'elles aussi elles ont

        peur.

 

 

                            Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer de vie.

        Que l'on peut tout effacer d'un mot. Faire disparaître le poids des

        choses. Gommer les vilenies et au bout d'une phrase, se retrouver

        soudain au bout du monde.

 

   Page 44.

                    Et puis je retrouve cette phrase à l'encre violette des filles,

          vers la fin de mon journal, écrite avant que maman ne s'effondre

          sur le trottoir.

                      J'aimerais avoir la chance de décider de ma vie, je crois que

          c'est le plus beau cadeau qui puisse nous être fait.

                    Décider de sa vie.

                    Je referme le journal. Je suis grande maintenant alors je ne

          pleure pas.

 

   Page 60.

                    Je me souviens avoir pleuré à la fin de la lecture de Belle du

           Seigneur. Je fus même en colère lorsque les amants se jetèrent

           par la fenêtre du Ritz à Genève. Je jetai moi-même le livre à la

           poubelle et, dans sa courte chute, il emporta le grand A.

 

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Et comme c'est le WE, la vidéo :       

  


  Bises.
  
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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 15:40

 

                        

                         On se ment toujours.   

                        Je sais bien, par exemple, que je ne suis pas jolie. Je n'ai

                 pas les yeux bleus dans lesquels les hommes se contemplent  ;

                 dans lesquels ils ont envie de se noyer pour qu'on plonge

                 les sauver . Je n'ai pas la taille mannequin ; je suis du genre

                 pulpeuse, enrobée même. Du genre qui occupe une place et

                demie . J'ai un corps dont les bras d'un homme de taille

                moyenne ne peuvent pas tout à fait faire le tour . Je n'ai pas

                la grâce de celles à qui l'on murmure de longues phrases, avec

                des soupirs en guise de ponctuation ; non . J'appelle plutôt la

                phrase courte . La phrase brutale ? L'os du désir,sans la couenne ;

               sans le gras confortable .

                       Je sais tout ça .

                      Et pourtant, lorsque Jo n'est pas encore rentré, il m'arrive

                de monter dans notre chambre et de me planter devant le miroir

                de notre armoire - penderie -- il faut que je lui rappelle de la

                fixer au mur avant qu'un de ces jours, elle ne m'écrabouille

                pendant ma  contemplation .

                      Je ferme alors les yeux et je me déshabille doucement,

                comme personne ne m'a jamais déshabillée . J'ai chaque fois

                un peu froid ; je frissonne . Quand je suis tout à fait nue,

                j'attends un peu avant d'ouvrir les yeux . Je savoure . Je

               vagabonde. Je revois les corps émouvants alanguis dans

               les livres de peinture qui traînaient chez nous ; plus tard

               les corps plus crus des magazines .

                        Puis je relève doucement mes paupières, comme au

                ralenti .

                        je regarde mon corps, mes yeux noirs, mes seins petits,

                ma bouée de chair, ma forêt de poils sombres et je me trouve

                belle et je jure qu'à cet instant, je suis belle, très belle même .

                       Cette beauté me rend profondément heureuse. Terriblement

                forte .

                        Elle me fait oublier les choses vilaines. La mercerie un peu

               ennuyeuse. Les parlottes et le loto de Danièle et Françoise - les

             jumelles qui tiennent le salon Coiff'Esthétique voisin de la

            mercerie. Elle me fait oublier les choses immobiles, cette beauté .

            

            

               Extrait    # 1 :

                   La liste de mes envies . 

             Grégoire Delacourt .

 

       c'est ma participation à  l' Instant " T " n° 37 chez Nikit@ .   

 

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                                                        Cette photo que j'ai, de je ne sais où ...

              ( Qui a dit : " jai la mémoire qui flanche ... )

 

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 15:56
                                                                     (  : à visionner, c'est trop mignon )

 

Je suis en train de relire certains livres de Françoise Sagan .

Certains oubliés ( de moi ) avec juste le souvenir de m' être régalée . 

Il en va ainsi de certains livres trop vite avalés ...

Je retrouve ce plaisir de la lire, ou plutôt, les années passant ; c'est une autre lecture certainement .

 

Bises.

 

" J'ai trop le désir qu'on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres . "

" Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsède, j'hésite à apposer le nom,le beau nom grave de tristesse . "

 

 

 

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 17:00

 

C'est 

  magda627 

 

                            Elle aurait pu dire aussi " Célébrons le froid ! "

 

 

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                                          " Trop bien !      Dehors il fait froid . Humide et froid ! "  

 

 

         Chant d'automne .     ( II )


J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.

Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant ;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.

Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide !
Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !

 

Charles BAUDELAIRE   (1821-1867)

 

 

               Pour ta photo du dimanche :

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                                                      " Cool !

                                                        C'est dimanche . "

 

 

" Les mots savent de nous ce que nous ignorons d'eux " 

                                                     René Char (poète français ,1907-1988 )

 

 

" La photographie du dimanche . " 

   ( et pensée du calendrier de l'Avent . J-13 )

     Pour  magda627  

         et les autres ....  

 

    Bises .

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 00:00

 

        C'est Virginie B et Chocoladdict

 

Qui mettent les voiles vers le pays du soleil levant…

 

                            Qui a dit que le voyage était aussi dans son assiette ?

                             Et bien sûr dans la lecture !

 

 Un voyage dans son quotidien, sans partir ...

Une petite escapade au Japon .

 

Et cet extrait  aussi pour ma participation des   

                                                                  Mercredis gourmands 

chez 

  Un extrait gourmand

            de :

 

         sommeil

                 Haruki  Murakami.

 

                              Je coupai du pain, le tartinai de beurre et de moutarde, me fis un sandwich au fromage que je mangeai  aussitôt, debout devant l’évier. C’était vraiment rare chez moi d’avoir faim à ce point là. C’était une faim vraiment violente, douloureuse presque. J’avais encore faim après mon sandwich, si bien que je m’en préparai un autre, le dévorai puis me fis une autre tasse de café.

 

                                 ...     Je sentais dans chaque cellule de mon corps une soif intense de chocolat.

                                 J’enfilai un cardigan, pris l’ascenseur, descendis en bas de l’immeuble. J’allai jusqu’à la pâtisserie la plus proche, achetai deux tablettes de chocolat au lait qui avaient l’air excessivement sucrées. A peine sortie du magasin, je déchirai l’emballage et entamai une tablette en marchant. Le parfum du chocolat au lait m’emplissait la bouche. Je sentais nettement ce goût sucré pénétrer directement jusqu’au moindre recoin de mon corps. Dans l’ascenseur, je mis un deuxième carré dans ma bouche. Un parfum de chocolat emplit l’ascenseur.

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 22:22

 

 

                                                  Du domaine des Murmures  .

                                  Carole Martinez .

 

Extraits ( 2 )

 

 

 

 

           Jehanne est partie pour Paris à pied avec son maigre baluchon et un ventre déjà rond qu’elle m’avait fait palper depuis la fenestrelle en riant.

      Nous étions séparées pour de bon. Elle, en branle de par le monde, ferait des routes sa demeure, elle traverserait le pays, mesurerait la création à l’aune de ses foulées, elle vivrait sous le ciel tel un aubain, travaillerait en chemin, s’arrêtant où Pierre et son père trouveraient de l’ouvrage, elle irait au-delà du grand calvaire qui marquait la fin de cette terre et barrait l’horizon. Sa marche n’aurait plus d’autres bornes que sa fatigue et celle de ses compagnons et de leurs mules. Elle enflerait la vague des marcheurs, ce peuple nomade, composé d’errants, de fugitifs, de jongleurs, de compagnons et de pèlerins. Ceux qui traînaient leur croix, ceux qui coupaient leurs liens, ceux qui marchaient leur rédemption. Et moi, je resterais en ma cellule, contemplant les univers que le Christ me donnerait à voir, immobile, toute à mon voyage vertical, à mon ascension par la prière et chacun saurait où me trouver, comme on sait où trouver un moulin ou une tombe. Elle serait une parole vivante livrée au vent et déjà envolée, et moi un mot lourd gravé dans la pierre.      

      Son amitié et sa tendresse me manqueraient tant.

      Contrairement à ce que j’avais imaginé, je n’étais pas seule dans ma retraite. Chaque jour, dès que j’ouvrais mon volet, je recevais maintes visites…

 

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