Juste histoire que mon amoureux n'oublie pas ....
( que ma boutique préférée est fermée le lundi !)
Qui a dit que les contes de fées n'existaient pas ?
" Fallen princesses "
Photographies de Dina Goldstein
Extraits ( suite et fin )
( 3 # )
De notre discussion, il ressort je que je devrais mieux identifier
quel est mon rapport aux autres, comment je me laisse embar-
quer ou non dans leur système de pensée .
A plusieurs reprises, il me fait remarquer que j'avais une exigence
d'amour vrai qui pouvait aller vers les concessions, mais certaine-
ment pas vers les compromis . Quand l'authenticité rencontrait
des fêlures, le retour en arrière devenait impossible .
...
" La mélancolie et la tristesse sont déjà le commencement du
doute ; le doute est le commencement du désespoir ; le désespoir
est le commencement arrêté des différents degrés de la méchan-
ceté ." J'adhère ! Perdons la méchanceté . Mais qui peut l'effacer ?
...
J'essaie juste de suivre ce conseil que donnait ma grand-mère :
ne jamais s'endormir sans penser
Quatrième de couverture:
Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre pour
le beau Pablo, nuit d'amour et le lendemain...
Elle se réveille à ses côtés, douze ans plus tard, mariée, mère de
trois enfants, sans un seul souvenir de ces années écoulées.
Comment faire pour donner le change à son entourage ? Et comment
retrouver sa propre vie? C'est avec une énergie virevoltante et un
optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a écrit ce roman
sur l'amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles
confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent
l'existence.
Extraits (suite )
( 2# )
Je me reconnais dans les situations critiques . Agir seule d'abord, parler
aux proches ensuite .
Et elle, comment se fait-il qu'elle soit restée seule ? Elle était si
jolie ...Elle doit avoir ...voyons...à chaque fois mon calcul idiot, plus
douze ... trente-cinq ans . L'âge d'une vieille fille, bien que de nos jours,
l'expression ne veuille pas dire grand chose .
Le reste des messages envoyés ou reçu ne m'apprend rien de plus .
Je réponds des petits mots gentils en remerciant ceux que je connais,
et en inventant pour les autres suivant le degré d'intimité perçu dans
leur texte .
...
Youri et Lola avec respectivement huit et quatre ans de souvenirs sont
en contact avec un certain "moi" qui ne semble pas fait de l'accumula-
tion que nous connaissons une fois adultes . Ils ont accès à une autre
dimension, plongent dans l'eau profonde de leur être qui diffère de
notre notion illusoire d'un "je" de surface . Ils ne sont pas englués dans
le macramé des années empilées , un ensemble de concepts, d'idées
ou de désirs sur lesquels nous nous construisons .
C'est décidé .
Je commence demain !
Extraits de :
(1#) La vie d'une autre .
Frédérique Deghelt .
Pendant longtemps j'ai cru que je rêvais . J'allais me réveiller ,
la gorge sèche, la bouche pâteuse et une soif d'eau pour éteindre
l'incendie d'une cuit mémorable !
Non . Il faut que je m'en tienne à ce qui vient de l'enfance . Il me
faut rester lucide, rattachée au début de ma vie .J'ai été élevée par
ma grand -mère . Elle croyait en tout . En Dieu d'abord . Au diable
ensuite, à ses saints, à ses agents secrets, aux signes du ciel, aux
superstitions les plus diverses, aux insinuations de la voisine, au baratin
du marchand de fromages . Autant dire qu'une vie dans un tel village
avec une grand-mère remplie de foi n'aide pas à faire la part des
choses .
...
Je suis loin d'être prude mais j'ai toujours protégé des moments
qui me semblent appartenir à la sphère de chacun pour soi . Qu'en
reste-t-il au bout de temps d'années partagées ? Je suis déconte-
nancée par l'accès total de l'autre à soi .Je découvre qu'après douze
ans des attentions douces sont tombées dans l'oubli, une certaine
forme de regard à disparu . mais ces regards, ces gestes, je les ai
encore .
...
Tu n'es pas ce que tu es . Tu es en devenir .
...
Peut-être que ma grand-mère prenait garde au temps qui passait
quand elle remontait sa montre... Bien plus que nous qui vivons dans
un tourbillon . Aujourd'hui nous sommes emportés, nous n'avons pas
le moindre arrêt . Ma petite femme aurait-elle le blues du temps qui
passe ? Possible mais je ne suis pas la seule .Qu'est ce que tu peux
me dire de la période où nous avons vécu seuls sans les enfants ?
Quels souvenirs précis en as- tu gardés ? Sur ces quatre années,
combien de journées en détail pourrais-tu me raconter ? Deux ?
Trois ? Une semaine ?...Et je ne m'exclus pas de l'exercice, je me
pose aussi la question .
C'est pour ça que j'en mange !
(d'accord , que j'en ai déjà mangé...)
et ... que j'ai si bonne mine .
voir : Et toi, ton weekly chocolate?
chez : http://www.chocoladdict.fr/
C'est pas poétique tout ça !
Décidément, le lapin est
un petit galopin ...